Chérie Remariée de Maître Yves

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Résumé

Ayant gagné un loto de cinq millions de yuans, son mari l’a quittée pour vivre heureusement avec sa maîtresse. Mais elle, elle ne savait pas comment faire.

Elle se marie avec un homme le plus puissant dans la Cité du Nord et mène ainsi une vie riche et agréable, ce qui attire l’envie des autres.

Elle pense que ce mariage n’est qu’un commerce dont chacun tire son propre profit, cependant elle trouve que son cœur est volé…

Chapitre 1 : La perte de la virginité

Dans la nuit profonde, au cours d’une averse terrible accompagnée d’éclairs et de tonnerres, Lisa Maret marcha sans but fixe sous la pluie, tout en traînant avec elle, sa valise.

« Lisa ; c’est parce que tu n’as pas rempli tes obligations d’épouse, que Colin Léger a décidé de divorcer de toi. Cela n’a rien à voir avec le fait, qu’il a gagné à la loterie de 5 millions. »

« Ça suffit, Lisa ! J’avais envie de divorcer de toi depuis longtemps. Si tu n’es pas d’accord, c’est parce que tu veux encore profiter d’une partie de ma fortune ? »

L’esprit de Lisa ne cessait d’être taraudé aux souvenirs de ces phrases. Son visage était tellement humide, si bien qu’on ne saurait dire, si c’était à cause de la pluie, ou des larmes.

Sa vision était totalement floue, au point où elle ne remarqua pas cette Bentley argentée, roulant à toute vitesse vers elle. Lisa était tellement obnubilée dans sa tristesse, qu’elle ne se rendit compte de rien, jusqu’à ce que la voiture soit presque devant elle. Complétement perdue, le cerveau totalement figé, elle resta là inerte, regardant la voiture foncer sur elle.

Puis, on entendit un grincement de pneus. La Bentley argentée, fit un beau virage à la hâte. De là, on pouvait s’émerveiller de la virtuosité du chauffeur. Mais il avait quand même roulé trop vite, ce qui ne lui permit pas d’éviter de heurter un garde-corps.

Lisa quant à elle, se tenait toujours là, son cœur battant follement. Après que la Bentley s’est heurtée contre le garde-corps, la voiture dans un silence sinistre, s’immobilisa sur place.

On était en pleine nuit, et pire en plein averse, raison pour laquelle, il régnait un silence dans la circulation. A part la Bentley, il n’y avait aucune autre voiture, qui passait.

Lisa resta figer sur place pendant quelques secondes, avant de réagir. Après avoir levé la main pour essuyer les larmes de son visage, elle laissa sa valise, puis courut vers la Bentley.

C’était sombre à l’intérieur de la voiture. En se penchant sur la vitre, elle sembla voir un homme appuyé contre le volant. Alors, Lisa frappa fortement contre la vitre.

— Monsieur ! Monsieur ; vous allez bien ? cria-t-elle.

C’est de sa faute à elle, si l’homme au volant, s’était heurté au garde-corps. Alors, elle devait impérativement lui porter secours.

Soudain, elle entendit un déclic, et elle s’entreprit d’ouvrir immédiatement la portière, avant de se penchant à l’intérieur.

— Ça va ? demanda-t-elle en larmes. Ah…

Elle n’alla pas au bout de sa réflexion, quand elle se sentit soudain tirer vers le devant. L’homme à l’intérieur du véhicule, prit Lisa par les bras, et la tira dans l’habitacle de la voiture.

Boom !

La portière se ferma, puis se verrouilla. Lisa tomba sur les genoux de l’homme, et ce dernier enroula la taille de la demoiselle de ses bras puissants, comme une chaîne de fer pour la fixer.

— Lâche… lâche-moi ! balbutia Lisa, complètement effrayée.

— Veux-tu mourir ? chercha à savoir le monsieur au volant.

Il avait parlé d’une voix lente et basse, étoffée et claire.

A l’entendre prononcer ces mots, Lisa se figea de peur. Puis après quelques secondes, elle se rendit compte que l’homme faisant plutôt allusion au fait qu’elle avait marché au milieu de la route, donc elle secoua rapidement la tête.

— Je… je ne l’ai pas fait exprès ! expliqua-t-elle.

— Que tu l’aies fais exprès ou non, c’est toi qui as engendré cette situation. Répliqua le monsieur, avant de la soulever, et de la poser confortablement sur ses genoux.

Choquée par l’attitude et la force de l’homme, Lisa ne sut pas quoi d’autre faire que balbutier sur ses mots :

— Que veux-tu dire ; et qu’as-tu l’intention de faire ?

— Devine ! rétorqua le monsieur, avec cet air énigmatique.

Puis il se pencha sur Lisa, posa ses lèvres fines et froides sur les siennes, et l’embrassa.

Lisa était totalement stupéfaite, et ne fit le moindre geste pour se débattre. Le baiser de l’homme était très agressif. La demoiselle étant un peu novice dans le domaine. Le monsieur s’en rendit compte, et sut très vite comment s’y prendre avec elle.

Lisa resta un moment dans les vapes, jusqu’à ce qu’elle ne se sente douloureuse. Aussitôt, elle se reprit, puis se mit à se débattre désespérément, en battant cet homme.

Mais comme il y avait pris goût aux douces lèvres de la demoiselle, il inclina son siège, puis la pressa sous lui.


La forte pluie dura toute la nuit, comme si elle avait voulu effacer le péché de cette ville.

Après une soirée de folie…

Resté seul dans sa voiture, Yves Chevotet bougea ses doigts, puis ouvrit brusquement ses yeux perçants et profonds, avant de s’asseoir. Il sentait encore l’odeur sucrée de la femme.

« S’est-elle sauvée quand je dormais ? » pensa Yves.

Aussitôt, les yeux de ce dernier s’assombrirent un peu à cette pensée.

— Merde ! jura-t-il.

Instantanément, il appela son assistant Bastien Cerfbeer.

— Localise immédiatement ma position, et cherche la femme avec laquelle j’ai passé la nuit d’hier. Ordonna-t-il à ce dernier.

Avant que son assistant puisse réagir, Yves avait déjà raccroché.


Au fait, Lisa s’était échappée au milieu de la nuit, pendant qu’il pleuvait encore fort, aux alentours de minuit. C’est toute mouillé, qu’elle était retournée à la maison de ses parents.

Malgré le nombre d’années passées avec son ex-mari, elle n’avait jamais couché avec ce dernier. Mais aujourd’hui, avec un inconnu, un homme dont elle ne connait même pas le nom, elle s’est laissée allée à coucher avec lui ; d’où sa panique. Elle avait choisi sciemment de s’enfuir, quand elle se réveilla.

— Lisa. Vint l’interrompre sa mère, dans ses pensées.

Madame Maret poussa la porte de la chambre de sa fille, et lui apporta un bol de soupe au gingembre.

— Merci maman ! la remercia Lisa.

— As-tu rompu définitivement avec Colin ? chercha à savoir sa mère.

A entendre sa mère prononcer le nom de Colin Léger, Lisa baissa alors ses yeux, et les riva sur sa soupe au gingembre qu’elle tint fermement en main, tout en gardant le silence. Vu qu’elle ne répondit rien, sa mère continua :

— Ça tombe bien, car ton père a arrangé un autre mariage pour toi !

En entendant cela, Lisa releva immédiatement la tête et s’écria :

— Maman ?

— C’est un infirme, ajouta sa mère sans prendre en compte l’intervention de sa fille. Mais comme tu t’es déjà mariée une fois, alors…

— Maman ; es-tu en train de perdre la raison, ou quoi ? s’offusqua Lisa, en l’interrompant. Il en est hors de question !

Madame Maret se leva, et regarda sa fille avec fureur.

— Le mariage est prévu dans un mois, et tu n’as pas le choix ! rétorqua-t-elle à la réplique de sa fille.

Mais je viens juste de divorcer de Colin, ce soir. Alors comment en être si vite informée, jusqu’à déjà me prévoir un autre mariage ? s’exclama Lisa.

Le désespoir s’empara d’elle.

— En effet, c’est ta sœur que j’ai voulu marier au départ. Lui fit savoir sa mère. Mais puisque tu as divorcé, alors j’ai décidé de te marier à sa place. (Madame Maret respira profondément, regarda Lisa, et continua 🙂 C’est un infirme, et je ne veux pas ruiner la vie de ta petite sœur.

A ces mots, Lisa éprouva directement un pincement au cœur. Ses mains tenant la soupe, ainsi que ses lèvres, se mirent à trembler simultanément.

— Mais je suis aussi ta fille ! implora-t-elle d’une voix fluette.

— Et Clélie est ta petite sœur ! contra sa mère. Veux-tu qu’elle souffre ?

— Et moi ma souffrance ; tu le préfères ?

Sa mère ignora sa réplique.

— De toutes les façons, ton père et moi avons décidé que, tu épouseras Yves Chevotet le mois prochain ! trancha-t-elle. Nous ne voulons pas que les vies de nos deux filles soient toutes ruinées !


Un mois plus tard…

Le jour du mariage, la petite sœur de Lisa, Clélie, lui rendit visite.

— Désolée, Lisa. Ce n’était pas mon intention, mais maman, elle…

— Tu as pitié de moi ? l’interrompit-elle, tout en la fixant. Alors marie-toi à ma place !

— Lisa, je… commença Clélie en serrant les poings et les dents, avant de finir par se dégonfler. J’ai déjà un petit ami, ma sœur. Mais tu as déjà divorcé une fois…

Lisa détourna aussitôt le regard de sa petite sœur, et baissa ses yeux.

— Ouais ; tu as raison ! accepta-t-elle. Prends soin de nos parents alors. Après tout, ils ont tout fait pour me marier.

Épouser un infirme, signifiait qu’elle devrait prendre soin de lui pour le reste de sa vie. Elle aurait pu l’accepter si c’était son destin.

Mais ses parents avaient préféré la sacrifier en faveur de sa petite sœur ! Quand elle était retournée dans sa famille natale après être trompée par son mari, c’était pour avoir un peu de réconfort, et non être confrontée à un mariage arrangé, et pire avec une personne qu’elle ne connaissait pas. A cet instant, elle se sentit d’autant plus frustrée qu’elle fut informée de la décision de ses parents. Mais par piété filiale, elle était obligée de l’accepter.


Le mariage organisé par Les Chevotet, fut somptueux. Comme les parents de Lisa avaient décidé de la marier à la place de sa petite sœur, ils lui avaient bourré le crâne de recommandations, avant de l’envoyer aux noces. Même si personne ne la connaissait, ayant peur d’être découverte, Lisa garda la tête baissée au cours de la cérémonie du mariage. Heureusement, le marié était coincé, assis constamment dans son fauteuil roulant. Il avait l’air tellement froid, ce qui attira le regard de tout le monde sur lui.

Bien que le mariage soit somptueux, tout se passa dans le calme, car Yves ne trinqua pas, et les invités, ayant peur de lui, n’osèrent pas l’embêter.

Après les noces, Lisa fut emmenée dans la chambre nuptiale. Une servante âgée, se tenait devant elle, et lui recommanda avec autorité :

— Madame Maret, bien qu’Yves soit handicapé, il est l’un des Chevotet, si bien qu’il faut s’occuper de lui, de votre mieux !


Après le retour sous la pluie cette nuit-là chez ses parents, et aussi après être informée par sa mère qu’elle devait épouser Yves à la place de Clélie, elle …

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