Résumé
Sa sœur consanguine ne veut pas épouser son fiancé qui est non seulement laid mais aussi impuissant selon les rumeurs.
Sa mère s’agenouille devant elle pour la prier :— Ta sœur mérite un meilleur homme, aide-la s’il te plaît !Le cœur se glaçant, elle la remplace à la noce.
La nuit de noces, ce bel homme la regard en fronçant les sourcils : — Tellement moche.Elle pensait qu’ils se montraient courtois l’un envers l’autre, comme des hôtes.
A sa grande surprise, il la pousse violemment sur le lit.— Si laide que sois tu, t’es ma femme.
Elle le regarde fixement :— Toi, tu n’es pas impuissant…Cet homme démasque tous ses déguisements et admire finalement son vrai visage beau.
Il dit avec un sourire vicieux :— Il semble que nous nous sommes mal compris.
Chapitre 1 : Laid homme
Flora Boisselot s’assoit devant la table de toilette, en attendant le maquilleur.
Soudain, la porte s’ouvre, entre sa mère Solène Choffard, elle a l’air anxieuse.
Voyant que Flora a encore les cheveux en désordre et porte une longue veste en coton gris, elle se met en colère :
— Les Morel viennent déjà te chercher, pourquoi n’as-tu pas encore changé de vêtements ?
Flora ajuste les lunettes noires sur son nez, elle a l’air étourdie :
— Maman, tu veux vraiment que j’épouse le fiancé de ma sœur ?
Solène pense qu’elle le regrette, et son visage pâlit d’anxiété.
Les membres de la famille Morel l’attendent juste à l’extérieur. S’il arrive un accident, la famille Boisselot aura fait faillite !
Elle s’agenouille brusquement devant Flora :
— Flora, ta sœur mérite un meilleur homme, aide-la s’il te plaît !
Le regard de Flora devient davantage froid. Même si Solène est sa mère biologique, elle donne tout son amour aux enfants de l’ex-femme décédée de son père.
Donc, bien que Solène sache bien que le fiancé de Chantal est laid et impuissant, elle lui a demandé de l’épouser.
Le serviteur leur rappelle à l’extérieur de la porte :
— Mme Solène, et Mlle Flora, les Morel vous attendent.
Au lieu de relever Solène, Flora dit avec indifférence :
— Lève-toi, je pars.
Cette fois, elle perd vraiment tous les espoirs.
La porte ouverte, elle voit un groupe de gardes du corps se tenant devant la porte. Ce sont les gens envoyés par les Morel pour la prendre.
Sans cérémonie de mariage, ni nouveau marié, elle va se marier aujourd’hui.
— Allons-y.
Elle s’avance et descend le première.
La famille Morel est la plus riche famille de la Cité d’Odral. Le seul héritier direct, Lionel Morel, a été défiguré lors de son enlèvement il y a plus de dix ans.
Dès lors, Lionel ne se montre plus devant le public.
On dit qu’il est cruel, laid et terrible, et même comme Barbe Bleue, toutes les femmes envoyées dans sa chambre ne ressortent pas vivantes.
Même si Lionel est un diable, elle s’en fiche.
…
A l’arrivée à la villa de Lionel, les gardes du corps conduisent Flora dans la chambre avant de partir.
Ce n’est que lorsque le ciel est sombre que la porte s’ouvre.
Flora tourne la tête et voit un homme de grande taille entrer.
Il ferme la porte et allume la lumière.
La lumière s’allume soudainement, Flora se sent un peu mal à l’aise, et tend la main pour la couvrir, puis lève sa tête pour le regarder.
D’un coup d’œil, elle est stupéfaite.
Au lieu d’être laid et terrible, il est tellement beau.
Le costume sombre enveloppe son corps grand et robuste. Avec de longues jambes, il s’approche rapidement d’elle.
Son visage est parfait comme une œuvre d’art, mais cela donne un sentiment d’oppression.
Lionel regarde Flora pendant quelques secondes avant de froncer légèrement ses sourcils :
— Tellement moche.
Selon le ton calme, aucune émotion supplémentaire ne peut être distinguée.
Flora reprend ses esprits. Elle s’en fiche d’être moquée pour sa laideur, et en revanche, elle le regarde avec méfiance :
— Qui êtes-vous ?
Ses yeux étincellent et sa voix est rauque :
— Vous ne savez pas qui est votre époux ?
Alors qu’il se rapproche, Flora frissonne de peur.
Son aura l’oppresse légèrement, mais elle redresse toujours son dos.
— Bien sûr que si, je sais bien que mon époux, c’est Lionel Morel !
A ces mots, son regard devient moins féroce, et puis il comprend tout d’un coup : il semble qu’elle est une autre femme qui croit aux rumeurs.
Elle va se marier avec un homme « laid et impuissant », mais son expression paraît si calme qu’il s’y intéresse beaucoup.
Il fait semblant de parler légèrement :
— Alors vous êtes la femme de mon cousin. Je suis Léon, cousin de Lionel. Dans une telle soirée de mariage, vous ne voulez pas rester avec un infirme, c’est ça ?
